Entretien avec ALDRIC LEBLANC

ALDRIC LEBLANC en arrière-plan

J’avais un camarade… Aldric photographié ici, n’est plus de ce monde. Il a été rappelé à Dieu en 2016. Son image-memento que je garde dans mon missel m’aide à ne pas oublier ce grand Français et cet ami exceptionnel.

Ce Catalan distingué était un royaliste militant et un fin connaisseur de ce qu’on nomme le Traditionalisme carliste. Je l’avais jadis interrogé pour une petite publication monarchiste de jadis, « Le Contre-Temps ».

Si vous n’aviez jamais entendu parler de Carlisme jusqu’ici, ce que vous allez lire vous donnera la compréhension élémentaire de ce légitimisme de combat du XIXème siècle espagnol. Voici la retranscription de cet entretien, adapté, comme s’il s’agissait d’une parution d’origine, pour Lame de France.  

Lame de France     Nous sommes en 1830. La duchesse de Berry, la belle-fille du malheureux Charles X devenu proscrit, songe à soulever la vieille Vendée-Militaire, pour chasser l’usurpateur Louis-Philippe d’Orléans. Dans le même temps en Espagne, Don Carlos V, le « Roi-Chevalier » entend prendre des mesures pour faire valoir ses droits à la couronne, confisqués par son frère le roi Ferdinand VII au profit de l’Infante Isabelle. Bonjour cher Aldric Leblanc.
 
Aldric Leblanc       Bonjour cher Hector. Je vous remercie de me recevoir dans Lame de France. Vous parlez de la situation en 1830, mais le Carlisme connut d’autres dates, celles de toutes les guerres carlistes, celle de la Guerre d’Espagne 1936-1939 et ce mouvement a débouché sur un corps de doctrine contre-révolutionnaire, sans frontière actuellement.
 
Lame de France   Résidant en Catalogne, vous êtes un heureux père de famille, catholique fidèle de la Fraternité Saint-Pie X et vous êtes devenu carliste. Est-ce par amour de l’Espagne ?
 
Aldric Leblanc       De l’Espagne éternelle, oui. Disons exactement que c’est l’exemple de ces requetés, ces « Soldats de Dieu », qui me fit carliste.
 
Lame de France    Pouvez-vous préciser qui furent ces requetés ?
 
Aldric Leblanc    J’en connus providentiellement quelques-uns de ceux qui avaient pris part à la croisade de 1936-1939. Les requetés furent ces volontaires carlistes espagnols que l’on pouvait reconnaître à leurs bérets rouges. Ils m’ont conquis par leur héroïsme et leur doctrine traditionnelle au service loyal de Dieu, de la patrie, des libertés concrètes, du roi. A la suite de quoi, s’est développée naturellement ma légitime admiration, pour la si bien nommée « Fille Aimée de l’Église ». Je veux parler de l’Espagne éternelle, qui fut l’ultime forteresse durant le XXème siècle. Elle lutta pour la défense de ce que fut la civilisation chrétienne, aujourd’hui tombée hélas, à la suite à de multiples trahisons : celles de l’Église occupée et des serviteurs félons de l’État. Église et État vendus aux ennemis de Notre Seigneur.

Lame de France    Suite à nos premières conversations amicales, je me suis découvert également carliste et vous le savez. Pour cette raison, j’avais demandé à l’ami Alban Guillemois bien connu dans le monde de l’illustration au même titre qu’Ignace 1, d’introduire la Croix de Saint-André dans l’enseigne du Cercle Saint-Charlemagne.

Ci-contre un requeté coiffé du fameux béret rouge

Aldric Leblanc      Si vous le permettez, je dois préciser que la Croix « de Saint-André » ou « de Bourgogne » a été la bannière des navires de l’Espagne impériale. Elle est antécédente bien-sur au drapeau national, si chèrement défendu et imposé par les carlistes lors de la croisade victorieuse (1936-1939) sur les Sans-Dieu.

Lame de France        Vous venez d’évoquer les réquetes, ces chouans espagnols. Nous parlons ensemble du Carlisme… Je devine la question des personnes pour qui le nom de Carlisme ne signifierait rien. En effet, le mouvement est mal connu en France. Une longue étude sera disponible sur le site, mais d’ores et déjà pouvez-vous en donner ici une première définition ?
 
Aldric Leblanc       Le Carlisme, n’est pas seulement le plus vieux mouvement contre-révolutionnaire espagnol, avec près de deux siècles de combat. Il a été présent lors de la croisade de 1936-1939, et fut effectivement ce qu’il devait être, un mouvement fondamentalement guerrier avec ses héroïques volontaires, les requetés. Vainqueurs militairement, ils ont été vaincus politiquement hélas et furent payés… d’ingratitude et d’oubli malheureux. C’est une doctrine la fois religieuse, dynastique, nationale, et politique, une bannière dynastique celle de la Légitimité royale qui prit fin en septembre 1936 à la mort accidentelle à Vienne de S.M. Alfonso Carlos I, dont la cause de béatification a été introduite à Rome dernièrement. C’est une continuité historique, celle des Espagnes. C’est enfin une doctrine juridique et politique : le « Traditionalisme ».
 
Lame de France   Quelle différence faites-vous entre ces deux royalismes, l’un pour Charles de Bourbon l’autre pour Carlos de Borbón ?
 
Aldric Leblanc       Votre question est intéressante. Comme vous l’avez indiqué en début d’entretien, le point commun est ce même combat pour la doctrine royale traditionnelle, par ailleurs vigoureusement défendue par Charles Maurras. Mais le carliste va aussi défendre le principe de « légitimité d’origine et d’exercice », qui n’a pas court en droit royal français.
 
Lame de France     Légitimité d’origine et … d’exercice ?
 
Aldric Leblanc     Le roi légitimement désigné par les lois fondamentales, c’est la légitimité « d’origine ». Il devra cependant quitter « l’exercice » du pouvoir, s’il refuse de « faire son métier de roi. » comme disait le royaliste Rivarol 2 à l’envoyé de Louis XVI qui venait à la demande du roi lui demander conseil. Ainsi que le rappelait donc le Second Congrès d’Études Traditionalistes, « la légitimité dans l’exercice suppose que la légitimité d’origine reste subordonnée à la légitimité d’exercice ».
 
Lame de France   Autrement dit, la valeur de l’exercice de l’Autorité royale passe avant la naissance. Pour la défense de la Légitimité, d’origine et d’exercice, il dut y avoir des guerres, comme en Vendée entre 1793 et 1796, n’est-ce pas ?
 
Aldric Leblanc       Oui. On peut même parler de guerres royalistes entre 1792 et 1800 en France. Pour ce qui est des Guerres Carlistes qui suivront en Espagne, il faut commencer par les évènements qui les ont précédés. En 1808 les troupes de Napoléon Ier, faisant suite au soulèvement de Madrid, envahissent l’Espagne. Ce fut l’opportunité, pour tout vrai Espagnol, de faire preuve de patriotisme, et de lutter aussi contre les idées révolutionnaires.
 
Lame de France          Pouvez-vous évoquer des figures héroïques du Carlisme historique ?

Tio Tomas Zumalacarregui

Aldric Leblanc           L’une des plus hautes figures du soulèvement de 1808, puis par la suite, de la Première Guerre Carliste, a été sans conteste le basque Thomas Zumalacarregui (1788-1835), surnommé « Tio Tomas » (oncle thomas), originaire de la province de Guipuzcoa, et qui reçut à 20 ans, le baptême du feu, lors du premier siège de Saragosse. (photo ci-contre)

Il avait le noble caractère du héros navarrais, que le Ciel paraît avoir suscité, pour montrer au monde, ce que peut un homme à la volonté ferme, luttant pour la cause de Dieu, de son roi, et de son pays. Il se distingua par son affection envers ses volontaires, écrivant : « Le cœur d’un homme, à considérer qu’il va en mener d’autres à la mort, se transforme jusqu’à vouloir sacrifier sa vie pour eux ».  Il sut gagner l’amour des siens, le respect des grands et la dévotion des humbles. Héros sans autre ambition que celle de soutenir les légitimes droits de l’Autel et du Trône, affrontant toute classe de dangers, jusqu’à la mort.
Un poète français Edouard Turquety lui dédia les vers suivants : Lève-toi de ton mausolée, défenseur de l’Espagne et de ses vieilles lois ! Que la grande ombre désolée apparaisse encore une fois ! Il se lève, il se lève, et son regard sévère fait pâlir malgré lui le crime triomphant, et l’Espagne tressaille, on dirait une mère qui revoit son plus cher enfant. » Don Carlos Maria Isidro de Borbón, Carlos V, Charles V de Bourbon, par décret royal du 24 mai 1836, concédera à son Capitaine-Général des Armées Royales le titre de Grand d’Espagne de Première Classe, avec les titres de duc de la Victoire et comte de Zumalacarregui, pour lui, et ses descendants légitimes…
 
Lame de France   Je vois que Tio Tomas, en bon Basque, arborait le béret rouge. C’est de lui, que les carlistes prirent l’habitude de ce couvre-chef écarlate.
 
Aldric Leblanc      On le pense. Si sa forme évolua, le rouge resta.
 
Lame de France   Vous avez en haute estime le caractère chevaleresque de l’Espagnol, mais la grande Espagne dut quand même à souffrir de ses rois libéraux. Auriez-vous un commentaire là-dessus ?
 
Aldric Leblanc       Vous avez raison, et cela me sert de transition pour continuer à parler des guerres carlistes. Le roi Fernando VII, tout comme avant Louis XVI en France, ne sut pas placer un barrage contre la déferlante des idées révolutionnaires de 1789. Il pliera devant les rouges, les fera entrer au gouvernement et imposera à l’Espagne la Constitution de 1812. Cela provoquera la Guerre Realiste (Royaliste) de la Constitution (1831-1823). En réaction à la tyrannie des nouvelles lois commises par le gouvernement révolutionnaire et l’anarchie qui découlait de l’action des constitutionnalistes, une réaction de protestation éclata, qui se généralisa dans l’Espagne, et qui trouva sa plus grande impulsion en Navarre, Catalogne et Castille. En 1820, la Régence d’Urgell 3 appela les réalistes à la guerre sainte contre les ennemis de l’Autel et du Trône, sous la bannière royale, pour la Religion, pour la Patrie, pour le Roi. Les réalistes furent les premiers carlistes. Les concessions de Ferdinand VII n’empêcheront pas les rouges de le faire tomber du Trône…

Ce que l’on a appelé Première Guerre Carliste va durer de 1833 à 1840. Alors que les troupes réalistes étaient officiellement dissoutes depuis le 12 janvier 1833, la France philippiste, la Grande Bretagne et l’Irlande, le Portugal signent donc une alliance avec le Gouvernement de Madrid. Et c’est contre ces grandes puissances coalisées que les volontaires de Don Carlos devront lutter, en vain…
 
ci-contre : Don Carlos VII le « Roi-Chevalier »
 
Lame de France  Les troupes carlistes ont-elles alors définitivement déposé les
armes ?

Aldric Leblanc       Ce serait mal connaître le caractère pugnace de l’âme espagnole, héritière des chevaliers croisés de Don Pelayo qui libérèrent la Péninsule de la domination guerrière musulmane. Non, après une pause de six années, il y aura une Seconde Guerre Carliste, de 1846 à 1849,
avec le soulèvement des « Matiners » (ceux qui se lèvent tôt) en Catalogne, puis en Navarre, enfin dans les provinces basques. Il y aura enfin une Troisième Guerre Carliste (1872-1876) qui concernera les provinces basques, la Navarre, puis la Catalogne, Valence et l’Aragon. Les carlistes prirent Estrella en Navarre grâce à la victoire de Montejurra le 9 novembre 1873. Un Te Deum fut meme chanté et les troupes carlistes victorieuses défilèrent devant don Carlos VII « le Chevalier des Rois, le Roi des Chevaliers ». Ce fut comme le chant funèbre de l’agonisante première République espagnole.
 
Lame de France      Écoutez ce qu’écrivait Charles Maurras dans un numéro de L’Action-Française :      « Dans cette Espagne où le droit de Castille, le droit indigène, fonde la succession en ligne féminine, qui donc fut pendant très longtemps l’unique champion des traditions les plus anciennes et les plus chères du pays, de ses fueros sacrés ? Ce fut l’héritier de la loi salique, le tenant du droit bourbonien ! Ce fut Don Carlos ! » Ces lignes sont stupéfiantes lorsque l’on sait qu’elles ont été prononcées par le premier des champions de la dynastie de Louis-Philippe d’Orléans, lequel vola la Couronne à Charles X, puis Louis XIX 4 après avoir dit qu’il sera le premier à reconnaître les droits de son petit-fils le du jeune duc de Bordeaux… Cher Aldric, y a-t-il eu une implication des Français aux côtés des carlistes, comme il y aura de 1861 à 1865, une intervention française aux côtés des confédérés américains ?

Aldric Leblanc Il y eut bien sur une intervention de légitimistes français dès la première Guerre Carliste, des nobles (de Tandé, de Barrès, de St Sylvain, etc…) et d’illustres vendéens des guerres de l’Ouest ou leurs fils, qui se feront volontaires au service de Don Carlos. Et il y eut en effet des royalistes aux cotés des Confédérés américains.

Ci-contre : Général Pierre-Gustave Toutant de Beauregard, officier sudiste de Louisiane descendant de famille française et vendéenne. Chez les Beauregard on était catholique et on ne parlait que le Français.

Lame de France       Oui, car l’ennemi en face était le même : la Révolution qui, en Amérique, prenait la forme de l’agression yankee. Parlons maintenant de la Guerre Civile d’Espagne (1936-1939) quel fut le rôle des Carlistes durant cette guerre ?

Aldric Leblanc         Ignoré par beaucoup, il fut pourtant déterminant pour la réussite du
soulèvement des chefs militaires en 1936. Les carlistes, volontaires civils encadrés en force para-militaire, furent nombreux : 8 400 uniquement pour la Navarre. Avec une foi et un courage légendaire, par amour de Dieu et au service de la Patrie, ils se mirent sous les ordres d’officiers réguliers du roi Alfonso Carlos I, pour « Dieu et l’Espagne » dès le début de cette croisade de libération… Pour conclure ce chapitre des Guerres Carlistes, je reprendrais ces paroles adaptées de saint Bernard à ces derniers croisés de Dieu victorieux : « Bienheureux sont ceux qui meurent dans le Seigneur, plus heureux encore sont ceux qui meurent pour le Seigneur ! » au seul cri de « Viva Cristo Rey » !

Lame de France      Au terme de cette entrevue, certains de nos visiteurs peuvent se demander, comment on peut se dire à la fois Français et partisan de ce qu’ils prendraient pour une cause royaliste espagnole ? Faut-il, se diraient-ils, aller chercher à l’étranger une solution monarchiste ?

Aldric Leblanc         Le problème ne se pose pas ainsi, car le Carlisme n’est plus une thèse hispanico-espagnole. Il est devenu ce mouvement international auquel moi, royaliste français, j’adhère, ainsi que vous maintenant. Il existe des carlistes argentins et des carlistes nord-américains avec des cercles au sein d’universités. Des traditionalistes qui ne sont pas nécessairement tous monarchistes, mais en profonde communion d’idéaux, il y en a dans de nombreux pays (Italie, Portugal, Brésil, etc…) Il ne s’agit nullement d’aller chercher à l’étranger une autre solution monarchiste, mais simplement avec l’aide de Dieu, de donner une nouvelle impulsion à la tradition légitimiste de France.

Lame de France      Un royaliste français reconnaissant un autre prince que ceux issus de la Maison de Bourbon-Parme peut-il être carliste ? 5

Aldric Leblanc        Vous souvenez-vous de notre première rencontre ? Je vous disais : « Vous êtes Survivantiste ; vous êtes donc Légitimiste. Vous êtes légitimiste ; vous êtes donc Carliste.»
 
Lame de France      Oui je m’en souviens avec émotion. Je m’en souviens d’autant plus que, depuis votre petite phrase, je me dis carliste.

Aldric Leblanc         Tout monarchiste légitimiste, qui se veut traditionaliste est de fait, un carliste qui s’ignore, avec la non obligation d’opter pour un prétendant… mais par contre celle de maintenir les principes, la devise et le drapeau !
 
Lame de France      Quel est le chef du mouvement carliste en France ?
 
Aldric Leblanc       Il n’y a pas de chef, mais simplement des royalistes français qui éprouvent un intérêt certain pour le Carlisme et sa doctrine traditionaliste contre-révolutionnaire.
 
Lame de France      On peut envisager la création de cercles d’études catholiques traditionalistes et carlistes ?

Aldric Leblanc         Tout-à-fait ! Mais pourquoi dites-vous « catholique traditionaliste et carliste » ? Le Carlisme rassemble ces deux notions sans les séparer. Un cercle d’études pourrait effectivement être envisagé, car nous avons plus que jamais, l’obligation morale d’entrer en Politique (la vraie), pour « servir » notre pays à la dérive, en dehors de tous les partis. Afin de défendre les droits de Dieu à l’heure de l’éphémère victoire des barbares.

Lame de France      Comment voyez-vous la future Restauration annoncée par les prophéties ? Et quel roi pour la France ?
 
Aldric Leblanc         A l’heure fixée, Dieu nous enverra son élu si nous le méritons, pour que se concrétise la prophétie de saint Pie X (allocution consistoriale du 29 novembre 1911) par le retour à sa première vocation…
 
Lame de France      Monsieur Aldric Leblanc, je vous remercie. « Vive Dieu, la France et le Roi ! »
 
Aldric Leblanc        In Domino et Domina.

Propos recueillis par Hector de Sainte-Hermine
hector@lame-de-france.fr
 
Entretien réalisé en ce 224ème anniversaire de la mort d’Antoine de Rivarol


  1. Découvrez également le talent d’Ignace : dessignace.com ↩︎
  2. Antoine comte de Rivarol (1753-1801) écrivain, journaliste et pamphlétaire royaliste français. Il est surtout connu pour avoir été l’auteur du « Discours sur l’Universalité de la Langue française » qui obtint en 1784 le prix de l’Académie des Sciences de Berlin. ↩︎
  3. La Régence d’Urgell, présidée par le marquis de Mataflorida, a été une représentation catholique et ultra-royaliste de la Couronne espagnole installée à La Seu d’Urgell (Pyrénées catalanes). C’était une sorte de zone franche, traditionaliste, ne dépendant pas du gouvernement libéral de Madrid. En 1823 les réalistes, reculant devant l’avance de l’armée constitutionnaliste, dut se replier en France. La Régence d’Urgell n’était plus. ↩︎
  4. Louis-Antoine d’Artois, duc d’Angoulême, Louis XIX (1775-1844) était le fils aîné de Charles comte d’Artois, frère de Louis XVIII. En l’absence de la reconnaissance officielle de son aîné et cousin Louis XVII, par la Famille Royale, son successeur sera son neveu Henri d’Artois, duc de Bordeaux et comte de Chambord. ↩︎
  5. Sixte-Henri de Bourbon-Parme (né en 1940) de nationalité franco-espagnole, est un prince descendant de Philippe V le premier des Bourbons d’Espagne, prétendant à la couronne d’Espagne et chef du mouvement international « Communion carliste traditionaliste ». ↩︎

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